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Shanghai Samourai
2 septembre 2004

Le Français (Gallinicus Fiericus)

Je vous l'avoue le Français que ce soit ses origines, son actualité ou son devenir ne me laisse pas de marbre.

D'où qu'il vienne et quelle que soit sa facture, le Français me plait énormément. Le bon vieux et cher Français dans tout sa force, sa puissance et son rayonnement m'intéresse à tel point que je recherche toujours et autant que possible à m'enrichir à son contact lumineux.

Je me dois ici de faire une courte pause. Je vois déjà certaines rides frontales se contorsionner d'interrogation à la recherche d'une once salutaire de clarté de sens syntaxique dans cette introduction si dithyrambique.

Je préfère d'abord vous avertir chers lecteurs, vous dont je sais la pensée agile et par conséquent prompte lors de vos rares moments de faiblesse à établir de hâtives conclusions, que le préambule de ce " post " (anglicisme mon faux-ami) ne concerne en aucune façon un quelconque engouement d'ordre ethnologique ou ethnocentrique pour " le Français ".

Non, au regret d'en décevoir momentanément certain, le sujet qui m'intéresse vivement n'est pas le Français.

Par souci de clarification supplémentaire, lorsque j'écris " le Français " sachez que j'entends l'homo sapiens de type gallinicus fiericus. Et n'y voyez là aucune boutade ou caricature de ma part.

En terme de caricatures comme vous le verrez à l'instant, il y a bien plus explicite et délicat que mon bricolage de latin.

En disant " le Français ", j'évoque ici " le français " traditionnellement représenté par de très taquins non-hexagonaux avec un béret ayant plus l'air d'un vieux disque vinyl mort fondu que d'un couvre-chef altier. Ce français qui se promène sous la Tour Eifel, qu'il n'a jamais visitée, une baguette de pain au quignon déjà entamé sous le bras. Ce dessous de bras français que l'on devine très pileux et sudoripare à souhait sur les esquisses au même titre que cette énorme moustache qui émeut même les barbus cubain, afghans ou russes orthodoxes.

Enfin je ne parle pas de ce Français au nez joliment fardé de rose ou de rouge presque bordeaux, un hommage rendu s'il faut en croire ces caricaturistes talentueux à la boisson favorite dont " le français " semble s'abreuver inconsidérément .

Non, je ne parle pas de ma fascination pour ce Français là, bien que j'en soit de temps à autre très féru mais ce type de fascination ou cet amour immodéré (parfois hâtivement qualifié de chauvinisme) est tellement bien mis à l'honneur avec brio par l'honorable catégorie professionnelle des journalistes sportifs que je m'en garde d'en avoir. Ne soyons donc pas plus royalistes que le Roi.

En mentionnant la profession de journaliste sportif, deux choses me traversent l'esprit et je vais m'empresser de les partager avec vous quitte à digresser quelque peu et le Blog (anglicisme me voilà) me paraît être le lieu où la digression règne en maître. Profitons en donc et sans retenue aucune.

La première des choses qui me traverse l'esprit est que les journalistes sportifs dans leur écrasante majorité n'ont absolument pas l'air de sportifs eux-mêmes. Et je ne parle que de ceux que l'on ose nous montrer à l'écran. Faut-il y voir là un manque de courage des responsables d'antennes ou autre raison mystérieuse il faut bien dire que certains ne me sont connus que par la voix. Que peut-on bien redouter après que Mr Guy Lux ait hanté les téléviseurs nationaux durant tant d'années ? Mr Guy Lux qui au demeurant fut extrêmement talentueux et surtout pugnace mais qui il faut bien le dire n'était pas connu comme le meilleur journaliste sportif qui soit. Enfin je m'égare. (suite au prochain post...)

Jean D'Orson.

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